Faure Vincent
06-03-02
Lagon de Nouméa
Cadre
C’est essentiellement les processus hydrologiques qui permettent de préserver le caractère oligotrophe du lagon, malgré l’anthropisation et l’eutrophisation (temps de résidence < temps de dégradation).
Modélisation
Les deux types de modèles
Les bactéries ne sont pas des variables d’état individualisée. Elles interviennent dans le compartiment microplanctonique ainsi que dans les processus de minéralisation.
Modèle à compartiment
Modèle à maillage fin
Modèle biogéochimique détaillée (maillage fin)
Variables d’état
Schéma
Equations
Elles sont du type :
où :
µ : Growth rate G : Grazing rate
m :Mortality rate r : Respiration rate
Evolution + questions
Concernant les variables d’état, il est nécessaire dans une phase d’évolution du modèle biogéochimique, de prendre en compte la boucle microbienne et de différencier le phytoplancton, entre autres…. :
Avec les questions suivantes :
Quelle est l’importance respective des conséquences des changements nano/pico et diatomés/flagellés ?
Mais il ne faut pas oublier que l’on ait limité par les temps de calcul dans le modèle 3D…
Cependant, ces variables peuvent être rajoutées dans un premier temps dans un modèle 0D, afin de comparer leurs influences respectives.
Mais : cela est-il valable ? leurs influences peuvent-elle être liées à la physique ?
Remarques en vrac
Matière organique dissoute
Le max et le min sont pour la rivière et l’embouchure de Dumbéa.
Matière organique dissoute biodégradable
(Résultat après 20 jours d’incubation)
concentrations : de 3 à 20 m M C
Les plus faibles dans la baie de Dumbéa, les plus fortes dans la baie de Sainte-Marie.
Pourcentage : de 11 à 25 % de la COD
->Net effet de zone dans la biodégradabilité, relatif à l’origine de la MOD
Grande variabilité au niveau concentration et pourcentage
Concentrations : de 0.1 à 4.2 m M
Pourcentage : 2.4% à 50 % de la NOD.
Pourcentage de l’ordre de 72 à 98%
Commentaires
La zone du lagon peut être découpé en 4 zones :
A remarquer : apparente homogénéisation résulte de la plus grande rapidité des processus physiques de mélange, hors P, dont la dissolution est très rapide.
DEA de S.J.
Corrélation entre PB/PP : pas d’effet accélérateur des bactéries sur l’eutrophisation du lagon, en présence d’apports nutritifs.
L’apport d’élément nutritif ne provoque pas d’augmentation de l’abondance bactérienne -> contrôle par la prédation (?)
->Importance de la distinction entre les différentes formes de phytoplancton.
Ces deux formes de phyto n’ont pas les memes prédateurs, et les flux de C vers la chaine trophique ne sont donc pas les mêmes…
Généralités sur les bactéries
Extraits de K.Jurgens et al, 1999
Les prokaryotes sont les producteurs de matière organique primaires et secondaires dominants dans les eaux oligotrophiques (Whitman et al, 1998).
Les bactéries hétérotrophes constitue le pool principal de C dans la zone euphotique, et cette biomasse peut etre plusieurs fois plus grandes que la masse de phytoplancton (Cho and Azam,1998 ;Fuhrman et al,1989).
Ainsi, le bacterioplancton contribue de façon significative au pool de N et P particulaire, et affecte les phénomènes d’absorption et de dispersion de la lumière (Morel et Ahn,1990).
Dans les zones océaniques tropicales et sub-tropicales, les producteurs primaires sont dominés par le picoplancton autotrophe prokaryote, appartenant à Prochlorococcus (Chisholm et al, 1998 ; Olson et al,1990) et Synechococcus (Waterbury et al, 1979 ; Burkill et al, 1993).
Le broutage par des hétérotrophes semble être la principale cause de perte du picoplancton autotrophe et hétérotrophes. (Wikner and Hagstrom,1998 ;Landry and al,1995).
Quelle est l’importance entre les substrats organiques et inorganiques (bottom-up) et la prédation (top-down) pour le contrôle de la biomasse bactérienne ? ?
Pas mal d’études penchent pour un contrôle bottom-up :
Mais le contrôle top-down n’est pas à négliger : le broutage par les bactérivores peut intervenir suivant d’autres échelles spatiales et temporelles.
Mais le couplage entre les bactéries et les bactérivores n’est pas encore bien compris…
Une étude comparative a pu montré : top down pour les zones eutrophes, et bottom-up pour les zones oligotrophes, bien que le broutage et la production soient généralement équilibré (Sanders et al, 1992).
la croissance des bactéries et les pertes par prédation dans les systèmes océaniques oligotrophes sont probablement plus ou moins balancé. (Weisse,1989 ;Landry et al,1995 ; Goosen et al,1997 ; Caron et al, 1999)
En fait, Kirchman and Rich,1997, ont obtenu des biomasses bactériennes plutot constante malgré l’augmentation de la production : le grazing maintient la biomasse à une valeur constant.
En outre, les infections virales peuvent être un facteur important de perte bactérienne : 10 à 50% de la mortalité des bactéries dans les eaux de surface (Fuhrman,1999)
L’étude de K.Jurgens et al, 1999 a montré que les bactéries sont capables de répondre très vite à des entrées de DOM, de former des blooms sur des échelles de temps et d’espace sans contrôle par les brouteurs, en raison du retard du développement des Heterotrophic nanoflagelates (HNF), et en l’absence d’autres bactérivores.
Relation entre le phytoplancton et les bactéries
Billen,Becquevort,1991 ; Billen,1990: En raison du caractère macromoléculaires de la DOC produite par le phytoplancton, on observe en général un décalage entre le bloom de phyto et celui des bactéries
Rapport N/C dans les bactéries
La notion de quota cellulaire pour les bactéries fonctionne :
Limite N/C = 0.35
Quota cellulaire minimum pour la croissance = 0.08 à 0.17
Données à étudier dans ECOTOX…
Modélisation de la croissance des bactéries
Biblio sur Billen :
-Modèle HSB, Billen, Servais, Fontigny,88
-Billen,Protein degradation in aquatic environnement (chapter 7, 7.3) :
le principe de la croissance est celui du modèle HSB, mais le stock de substrats disponibles pour cette croissance est calculé de deux façons différentes, selon la facilité avec laquelle les molécules sont dégradables.
On peut distinguer :
La proportion de chacun de ces phénomènes semblent être différentes suivant les saisons ou les environnements considérés.
Il est difficile de mesurer directement ces phénomènes : le paramètre est donc établi à partir du modèle et de données de biomasse bactérienne mesurées.
Nutriments ?
La croissance des bactéries dépend donc des substrats monomères disponibles…
Kirchman et al,1994 : les bactéries préfèrent le NH4 aux nitrates
Rodrigues,1998 : Lorsque le ratio C/N de ces substrats est faiblement équilibré, les bactéries vont alors piocher dans le stock de NH4 et donc être en compétition avec le phyto…
Gregoire et al, 1998
Pas de variable oxygène.
Pour les bactéries, on distingue l’uptake de DOM et de NH4, en paramétrant un ratio d’uptake NH4/DOM…
Il n’y pas d’uptake de nitrates
Par la suite, la formulation du taux de croissance est classique…
Tusseau et al,1996
Elle utilise le modèle HSB…
Le ratio C/N est constant pour les bactéries, zooplancton et protozaires.
A FAIRE :